mardi 24 mai 2011

Le retour (demain)

Je n’ai point réussi à changer mon billet d’avion pour aujourd’hui, mais j’ai tout de même devancé mon vol d’une journée (billet première classe, première fois et, sans doute, dernière fois de ma vie). Je quitterai donc Sucre le jour de son anniversaire, m’éclipsant en matinée avant, je l’espère, l’explosion des festivités. Il n’y a pas à dire, lorsqu’il est question de fêter, la Bolivie sait s’y prendre. À en paralyser le pays qu’elle fête, à en rendre sourd la populace qu’elle parade. Il y a une large tradition militaire dans sa manière de célébrer, de défiler, de fanfarer, quelque chose de très XIXe siècle dans son patriotisme attaché à des symboles romantiques d’un autre temps… Je demanderai à Yeri ce qu’il en sait, je vous reviendrai là-dessus.

J’arriverai à la cime du gros bol vers 12h30 et je suis sensé aller almuerzer avec Matt. Oui, pour ceux qui se souviennent de lui, Matt est de retour en Bolivie. Lors de mon dernier séjour à Sucre, il y a environ trois ans de cela, je m’étais lié d’amitié (une amitié sincère qui dépasse les contingences du séjour à l’étranger) avec Matt, un roux doctorant en histoire de l’Université du Texas qui effectuait ses recherches en même temps que moi. On s’est un peu perdu de vue dans l’intervalle pour de futiles raisons de milliers de kilomètres dans l’empan de notre amitié. Mais ne voilà-t-il pas que Matt est de retour à La Paz pour y passer l’été, histoire de finir la rédaction de sa thèse. C’est une splendide nouvelle !

Je devrais probablement souper avec Yeri, Karl et Andrea. Ce qui implique sans doute un vers ou deux (mes premiers en 10 jours, oui, oui), et surtout beaucoup de rires. Enfin, sortir de moi. Bonheur en perspectives… À prévoir également dans les prochains jours, un trek dans les environs de La Paz. La sœur de Karl vient le rejoindre pour quelques semaines, notre guide attitré (Yeri) a conséquemment suggéré que nous nous hasardions une fois de plus dans l’aventure. En résulteront sans doute récit épique et photos…

Parlant de photos, en voici quelques nouvelles :


Ça, c'est le chien qui a essayé (et presque réussi) à me manger. 




Un monsieur (typique). 




Un/une des 312 817 couvents/églises de Sucre. 




L'entrée est du Parc Bolivar. 




Une rue (pour ceux qui n'avaient pas remarqué). 




La sensation que me confère Sucre (élégante prison). 




Bis.

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